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Refus de visa : comment faire un recours efficace en 2025 ?

Vous avez reçu un refus de visa, qu’il s’agisse d’un visa court séjour (tourisme, visite familiale, etc.) ou d’un visa long séjour (études, travail, regroupement familial…), délivré par un consulat français à l’étranger ? Il est encore possible d’agir — mais attention : les délais sont stricts, les règles techniques, et les recours doivent être soigneusement motivés.


Notre cabinet d’avocats, fort de plus de 20 ans d’expérience en droit des étrangers, vous accompagne à chaque étape de cette procédure délicate, pour maximiser vos chances de succès.


1. Premier réflexe : saisir la Commission de recours contre les refus de visa


Avant tout recours devant le juge administratif, la loi impose de saisir la Commission de recours contre les décisions de refus de visa d’entrée en France, qui siège à Nantes.

Cette saisine est obligatoire, et doit être faite dans un délai de deux mois à compter de la notification du refus. Le recours doit être rédigé en français, motivé juridiquement et accompagné de pièces justificatives.


À noter : seul ce recours conserve votre droit de former un recours ultérieur devant le tribunal administratif.


2. Possibilité complémentaire : recours gracieux ou hiérarchique


En parallèle, vous pouvez adresser :

• Un recours gracieux au consulat ayant refusé le visa ;

• Un recours hiérarchique au Ministère des Affaires étrangères.


Mais attention : ces recours ne dispensent pas de saisir la Commission. À défaut, votre action contentieuse sera déclarée irrecevable, même si vous avez fait ces démarches parallèles.



3. La saisine du tribunal administratif en cas de rejet par la Commission


Si la Commission confirme le refus de visa, vous pouvez engager un recours contentieux devant le tribunal administratif de Nantes, seul tribunal compétent en la matière.

Vous pourrez y faire un recours au fond (contre la décision) ou, selon les cas, une procédure en référé (en urgence), lorsqu’une situation grave ou un droit fondamental est menacé.


4. Le référé en cas d’urgence ou d’atteinte à une liberté fondamentale


Dans certaines situations, il est possible de saisir le juge en référé-suspension ou en référé-liberté, pour demander la suspension immédiate du refus de visa.

Le juge vérifiera :

• Si une urgence manifeste est caractérisée ;

• Et s’il existe un doute sérieux sur la légalité du refus de visa.


Le référé-liberté, quant à lui, peut être utilisé si le refus de visa porte une atteinte grave à une liberté fondamentale, comme le droit à la vie familiale, le droit à la santé, ou la liberté d’aller et venir. Cette procédure permet une décision sous 48 heures.


5. Délai de recours et mentions obligatoires


Les délais de recours ne sont valables que si la notification du refus indique clairement les délais et les voies de recours. Si ce n’est pas le cas, des exceptions peuvent être soulevées. Là encore, l’accompagnement d’un avocat peut s’avérer décisif pour sauvegarder vos droits procéduraux.


6. Juridictions compétentes et suite de la procédure


Depuis 2010, le tribunal administratif de Nantes est exclusivement compétent pour juger de la légalité des refus de visa, remplaçant le Conseil d’État qui statuait auparavant en premier et dernier ressort.

En cas de rejet, vous pouvez faire appel devant la cour administrative d’appel de Nantes, puis, en ultime recours, saisir le Conseil d’État pour un pourvoi en cassation.


7. Pourquoi être assisté par un avocat ?


Un recours bien rédigé et bien argumenté peut faire toute la différence. Nos avocats rédigent les recours dans les règles, présentent des arguments solides, adaptés à votre situation personnelle, et veillent à la stratégie la plus pertinente selon votre objectif (familial, professionnel, étudiant…).


Contactez notre cabinet au +33 6 67 12 74 81 pour une consultation personnalisée

ou réservez une consultation en ligne :


 
 
 

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